Voici une présentation de ce roman de la rentrée littéraire. Vous pouvez le réserver à la médiathèque. Cette critique est écrite par Jennifer Hendrycks, lectrice de notre médiathèque et animatrice d’ateliers d’écriture. Et voici son blog….
Incandescente, sensible et résiliente, Betty enfouit les ténèbres familiales au pied des arbres, comme une offrande à l’expiation et l’oubli. Par petites touches dégustatives, ce roman ravive l’imaginaire et baume les plaies de l’humanité.C’est un chant initiatique vers le deuil. Des prières silencieuses et incantatoires pour transfigurer la réalité plus sordide et affadissante. Betty est une guerrière, une survivante, une combattante, elle donne voix aux morts avec acuité et pudeur. A travers sa famille, elle témoigne d’une réalité sociétale dans l’Amérique des années 50 avec une grande force . Un roman au lyrisme presque magique, aux propos universels. Une fresque familiale impressionnante de maitrise et de luminosité. La figure du père, fier et aimant, construisant des mythes pour adoucir les peines en tissant autour de ses enfants la joie, est douce et enveloppante.